Localité Arfak

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Très peu connue, et non sans raison, la localité de Morelia viridis en Nouvelle-Guinée/Papouasie est difficile d'accès tant dans son biotope naturel que en captivité, ce qui en fait l'une des localités mainland les plus difficiles à obtenir.

Située au sud de Manokwari, cette localité mainland de montagne vit dans une dense forêt humide de montagne, encore "sauvage" et réputée pour abriter de nombreuses espèces végétales et animales uniques.

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Commençons par un peu de géographie. Vous trouverez en photo sa zone de répartition, qui est en réalité assez vaste, car la localité ARFAK correspond en fait à une chaîne de montagnes appelée "Monts Arfak". Le tout est situé dans la péninsule de Doberai, dans la province de Papouasie occidentale en Indonésie.

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Les deux sommets les plus élevés de cette chaîne de montagnes sont le mont Mebo, culminant à 2940 mètres d'altitude, et le mont Umsini, atteignant 2926 mètres d'altitude.

En se basant sur ces données, la zone de répartition et les relevés climatiques obtenus, on peut se rapprocher des conditions de la localité cyclops, qui vit également à des altitudes presque identiques, bien qu'étant située beaucoup plus à l'Est. Ainsi, nous pouvons partir sur une différence de température jour/nuit plus marquée par rapport à une localité de plaine classique, soit 27/28°C le jour et 26°C la nuit pour un juvénile, puis 29°C le jour et 24/25°C la nuit une fois adulte (rappel : la température moyenne pondérée peut varier en fonction de la position du viridis dans le terrarium).

Les jeunes spécimens peuvent naître soit rouges, soit jaunes.

Morelia Viridis
D'après les premières observations, en ce qui concerne l'alimentation, il y a vraiment peu de similitudes avec un Biak, Aru ou Sorong... Ils mangent assez peu, sont discrets et calmes, loin d'être nerveux ou enclins à mordre. Cette localité est posée mais pas timide non plus, elle est curieuse mais moins que la Sorong, la Cyclops, la Manokwairi, etc.
Morelia Viridis
Sur les photos, on peut voir que le changement ontogénique s'amorce lentement. À première vue, ce changement semble être de durée moyenne à longue. Il ne sera évidemment pas aussi brusque et immédiat que celui d'une Lereh ou d'une Jayapura, par exemple, qui peuvent parfois changer radicalement en 48 heures, voire moins.
Morelia Viridis
Et maintenant, l'Arfak... Eh bien, pour le moment, même en taquinant, en touchant la tête et la queue... Rien, peu de réaction. Les Biak, en revanche, sont assez simples, ils font face immédiatement, soufflent et mordent, ou mordent directement en fonction de leur humeur du jour. Et l'Arfak ? Eh bien... Il se tourne et part dans la direction opposée en "méprisant" son "agresseur"... Chaque localité a sa propre tactique !

Crédits textes et photos : Steve Schmitt